mercredi 27 mars 2019

Un poème de Marina

Quelque chose s’est passé là-bas
Peut-être l’odeur des couloirs
Ou l’étirement singulier du temps
Je ne sais pas
Je me suis perdue dans le sillon des pas
Les filles parlaient très fort
Les fenêtres étaient grandes ouvertes
Le vent chaud des journées d’automne caressait ton visage
La nuit est tombée d’un coup
A englouti l’immensité de la ville
Le rire s’est envolé par la fenêtre ouverte


Comme si j’avais toujours été aveugle
Plus qu’une petite lumière au loin,
Un cou, une épaule, une main

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