Quelque chose
s’est passé là-bas
Peut-être
l’odeur des couloirs
Ou l’étirement
singulier du temps
Je ne sais pas
Je me suis perdue
dans le sillon des pas
Les filles
parlaient très fort
Les fenêtres
étaient grandes ouvertes
Le vent chaud des
journées d’automne caressait ton visage
La nuit est
tombée d’un coup
A englouti
l’immensité de la ville
Le rire s’est
envolé par la fenêtre ouverte
Comme si j’avais
toujours été aveugle
Plus qu’une
petite lumière au loin,
Un cou, une
épaule, une main
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