La
vague
C’était un soir d’été, avec
quelques amis nous avions décidé d’aller dans la forêt. Ce soir
là il n’y avait personne, car ils étaient tous allés à la grande
fête de la ville voisine. Nous discutions et un de mes amis trouva
quelque chose sous la racine d’un arbre, quelque chose de brillant,
je m’avançais pour voir ce qu’il déterrait. C’était…un
ordinateur, l’écran était fissuré. Le garçon l’ouvrit et en
instant la lumière qui en émanait se propagea dans tout son corps.
En quelques secondes il se transforma en…. vague, une vague striée
et triangulaire. On se regarda tous ébahis et anxieux. Mais où
était passé le garçon ? C’était cette vague ou plutôt……. ce monstre qui l’avait aspiré ou alors il était
devenu cette vague, la « magie » de l’ordinateur
l’avait transformé en une vague dévastatrice.
Nous commençâmes donc à courir.
C’était la seule chose à faire. Plein de question se
bousculaient dans ma tête. Qu’était- elle ? Ou plus tôt qui
était- elle? Et surtout pourquoi était-elle là et avait pris le
corps de notre camarade ? Je n’arrivais plus à réfléchir
on aurait dit que cette vague aspirait toute forme de vie. Peu être
était-ce la fin du monde, le big bang ou alors comme la religion le
disait : les Hommes avaient été trop cruel et injuste et Dieu les
punissait. Ce qui était sûr c’est que personne ne le saurait
jamais car c’était LA FIN. La vague nous rattrapait elle se
renforcait dès qu’elle prenait une vie. Le paysage avait perdu de
sa couleur, de sa beauté, il était terne, gris, la vie n’était
plus.
Je courais mais je ne sentais ni mes
jambes courir, ni mon cœur battre, ni mes poumons qui me brulaient.
Deux d’entre nous avaient été aspiré, nous n’étions plus que
trois, puis deux, je lançais un dernier regard derrière moi et le
dernier garçon fut aspiré à son tour. Il ne resta plus que moi, moi
la dernière survivante, moi qui avais parcouru la ville entière, à
la recherche d’un refuge ou d’une solution, moi qui était
épuisé ; épuisé de courir et de fuir.
La plage était déserte, il n’y
avait plus que moi, que devais- je faire ?
En trébuchant sur le sable tout me
parut clair. Je devais affronter ce fléau, fuir n’était pas la
solution, est-ce que nos ancêtre s’étaient battus pour que notre
monde soit détruit et que nous le regardions mourir sans rien faire?
NON.peut-être avions nous mérité ce qui nous arrivait, peu être
l’avions nous cherché, après tout nous ne respections pas la Nature alors qu’elle nous avait apporté tellement. Tout était
enfin clair !
Je me retournais et décidai
d’affronter cette chose ou plutôt de me rendre. Je criais de toute
mes forces en lui sautant dessus, je lui criais « Vas-y
prends moi, prends ce monde égoïste, lâche, cruel, irrespectueux,
prends-le il ne mérite pas ce cadeau que la nature nous a offert,
nous ne le méritons pas ! » La vague m’aspira à mon
tour.
J’étais apaisé, apaisé d’avoir
enfin crié toute ma haine au monde.
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