J'aime l'odeur des pains au chocolat au lycée en entrant dans le hall. Cette chaude odeur agréable qui chatouille les narines et qui, lorsque l'on n'a pas déjeuné avant de partir, provoque un gargouillement de l'estomac. Cette odeur qui est partout dans les couloirs, et encore plus forte à dix heures. Parfois, lorsque j'ai quatre-vingt-dix centimes dans mon sac, je vais à la cafétéria pour en acheter un. Le fait de toucher et de prendre ce pain au chocolat dans ma main, de le sentir parfois presque me brûler les doigts, savoir que je dois attendre encore un peu avant de le manger me satisfait. Cette satisfaction grandit lorsque je commence à détacher le premier morceau pour le porter à ma bouche. Ce geste provoque un petit soupir, je sens le moelleux de la pâte, le chocolat tout chaud et fondu, le goût un peu gras. Et puis, vient la dernière bouchée, celle sur laquelle je m'attarde un peu, que je mâche un peu plus lentement, et après l'avoir avalée, un autre petit soupir.
Gourmande!!!!!!!!
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