Masma en Basquiat (II)

Aux premiers abords, les tableaux de Jean-Michel Basquiat, artiste de renom contemporain et avant-gardiste, peuvent nous sembler repoussants, violents, sataniques, déprimants, tous les sentiments négatifs vous passent d'un coup, inconsciemment. Les couleurs très chaudes et criardes, les « dessins sales », les coulures, les bavures, les collages, les pastels, tout y est, se mélangent d'une manière à recréer le Chaos, la Discorde.

Malgré tous ces points négatifs, les tableaux de Basquiat ont une force attractive tellement puissante qu'ils vous donnent envie d'inspecter leur moindre recoin  et de s'interroger sur les messages codés que veut faire passer le peintre comme par exemple sa fierté pour ses ancêtres noirs, son goût pour l'anatomie, la complexité de ses phrases et séries de numéros qui ne veulent rien dire, c'est d'ailleurs là, la force de ces purs chefs-d'oeuvre.

L'art définit toujours qu'un objet d'art est dû à un excès de sa forme au détriment de sa fonction, reconnu et contemplé par un groupe comme tel, une oeuvre d'art n'est pas forcément le fruit d'un travail qui exige beaucoup de technique. Ici, peindre c'est  retranscrire, ce que l'on a envie de d'exprimer à travers un univers qui suit ou contredit sa personnalité. Et ceci est valable également pour les neuf autres arts ou toute autre forme d'art...